mardi 7 novembre 2017

Trump annonce des «progrès» sur la Corée du Nord, une «menace mondiale»

* Des progrès? Lesquels? Comme si la Corée du Nord allait un jour accepter de s'humilier devant le monde entier pour signer un accord de dénucléarisation avec le crayon de Trump! 

La bonne nouvelle de Trump: l'achat de milliards de dollars d'armements "made in USA" par la Corée du Sud...

Pyongyang pose une menace mondiale qui implique une réponse mondiale, a déclaré mardi Donald Trump à Séoul, tout en faisant état de «beaucoup de progrès» dans les efforts pour régler le dossier nucléaire nord-coréen.

Au côté de son homologue sud-coréen Moon Jae-In, le président américain a réaffirmé lors d'une conférence de presse qu'il était prêt à utiliser la pleine puissance de l'armée américaine pour empêcher la Corée du Nord d'atteindre ses objectifs nucléaire et balistique.

Mais il s'est aussi montré conciliant: «Il fait sens que la Corée du Nord vienne à la table pour obtenir un accord qui soit bon pour les Nord-Coréens et le monde.»

Pyongyang représente «une menace mondiale qui appelle une action mondiale», a-t-il réaffirmé.

«Je pense que nous faisons beaucoup de progrès», a-t-il poursuivi sans donner de précisions, mais en affirmant que son homologue chinois Xi Jinping - qu'il ira rencontrer mercredi dans son pays - avait «été vraiment très, très utile».

«Nous allons avoir une journée intéressante demain», a-t-il déclaré à ce sujet lors d'un dîner mardi.

Des «milliards de dollars» d'armes

Il a aussi annoncé mardi que Séoul allait acheter des armements américains pour «des milliards de dollars».

«Que ce soit des avions, que ce soit des missiles, peu importe de quoi il s'agit», a-t-il déclaré. «La Corée du Sud va commander pour des milliards de dollars de ces équipements».

M. Moon a confirmé des achats, ajoutant que Séoul avait donné son accord pour entamer des pourparlers pour acheter des équipements américains stratégiques.

Selon la presse sud-coréenne, des négociations ont aussi été engagées sur l'achat de sous-marins nucléaires. M. Trump a par ailleurs indiqué que les États-Unis avaient donné leur accord pour supprimer une limite de poids des ogives sur les missiles balistiques de la Corée du Sud, alors que la situation n'a cessé de se dégrader sur la péninsule divisée.

En cause, l'intensification des programmes militaires de Pyongyang, qui a réalisé en septembre son sixième essai nucléaire - le plus puissant à ce jour - et testé plusieurs missiles potentiellement susceptibles d'atteindre le territoire américain.

Mais les tensions ont aussi été alimentées par la surenchère verbale et les échanges d'insultes entre M. Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.

Certains experts s'inquiétaient des déclarations intempestives du bouillant président américain non seulement vis-à-vis de Pyongyang, mais aussi vis-à-vis de M. Moon dont il avait critiqué en septembre la politique d'«apaisement» vouée à l'échec.

Il a cette fois qualifié son homologue sud-coréen de «gentleman» dans un tweet et a vanté le «partenariat» entre les deux pays.

«Au final, on trouvera une solution» au problème nord-coréen, avait promis, en début d'après-midi, le président américain à Camp Humphreys, QG des 28 500 militaires américains stationnés en Corée du Sud, à 90 km au sud de Séoul.

«Un vrai ami»

De son côté, M. Moon - dont les parents avaient été évacués du Nord pendant la Guerre de Corée (1950-1953) par un navire américain - a salué la relation historique avec Washington.

«Les États-Unis sont un vrai ami qui a été avec nous et qui a versé son sang à nos côtés quand nous étions dans le besoin,» a déclaré le président sud-coréen.

Lundi, M. Trump avait pu s'assurer du soutien total du Japon, qui défend l'idée que «toutes les options sont sur la table» vis-à-vis de Pyongyang.

«L'heure de la patience stratégique est révolue», avait-il réaffirmé en référence à la doctrine de son prédécesseur démocrate Barack Obama.

Mais, alors que la capitale sud-coréenne est inquiète d'être à portée de l'artillerie nord-coréenne, M. Moon demande à Washington qu'aucune intervention militaire contre Pyongyang ne se fasse sans son consentement préalable.

La Corée du Sud n'en a pas moins déroulé le tapis rouge pour M. Trump. L'enjeu, pour Séoul, est d'obtenir des assurances sur la solidité de l'alliance bilatérale, en dépit de la personnalité d'un président américain qui avait promis «le feu et la colère» à Pyongyang.


Le commerce était aussi à l'agenda de la visite, lors de laquelle M. Trump a souhaité un traité bilatéral «libre, juste et réciproque» en remplacement de l'accord de libre-échange qu'il avait menacé d'abandonner, le jugeant «horrible» et «tueur d'emplois».

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1 commentaire:

  1. Chez TRUMP =====>Proverbe chapitre 14 verset:7et8===> Quand tu te sépareras d'un homme sot, tu n'auras pas appris ce que c'est que des lèvres raisonnables. 8 C'est une sagesse chez l'homme prudent de bien discerner sa voie; la sottise des fous est une cause de tromperie. je pense si j'épluche le Livre des proverbes il y en a beaucoup qui lui colle a la peau Merci

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